As chosen by Samantha Longhi of Stencil History X
France
Parisian Street Artist Ludo Takes On Karl Lagerfeld
“Co-Branding”
Who decides what messages and images are displayed in the public? When it comes to advertising, images and graphics are supposedly governed by “community standards”, meaning a body of some sort passes judgment on the worthiness of an image or message based on a common understanding of the collective opinion. More often than not, unless there is a vocal protest from a potent fraction of a community, standards are merely the guidelines to push against to grab attention and a tiny piece of mind share.
As these standards evolve, so do the broadly drawn boundaries of what an advertiser can use to sell a product, whether it is on a sticker, billboard, mural, or high-gloss kiosk. “It’s almost like you can put a dildo on a billboard as long as the brand or logo is there to validate it as another normal commercial,” says French Street Artist Ludo, who has been merging his art with the commercial art in bus shelters.
Ludo’s series is called “co-branding”, a seamless appropriation of existing ads that can be strikingly beautiful and even unnoticeable by the casual observer. These pieces merge so well with the context that they might very well be mistaken by genuine ads. He talks about a piece that re-invents a Chanel advertisement by noting the high-concept imagery that appears in typical ads for high-end consumer goods. “The overabundance of ultra aesthetic visuals in some ads now, the kind of arty stuff that only Karl Lagerfield will enjoy, is so annoying to me that it made me want to hijack my own work and brand them as an other campaign. It’s funny how in fact people see it as advertising because of the logo but are also kind of disturbed by the image.”
Fun Friday 10.08.10
Fun Friday
Erik Burke and Cahil Muraguh
Experimental show space 17 Frost in Brooklyn tonight hosts the opening of a show that summons Woody Guthrie from the ethers to talk about a time when average working American citizens were asserting their right over resources from multinational companies. An unconventional mashup of NYC graffiti and Hudson River School this show boldly challenges you to make connections where you didn’t know there were any. Reconciling urban abstract with pastoral landscapes can’t be easy, but when both are your influences you are bound to find the is a germ of something new.
Ride ‘Em Cowboy – Beast & Berlusconi
Furious Italian Prime Minister Silvio Berlusconi has ordered in inquiry after 16 giant posters showing him riding young models like horses sprung up overnight in Milan.
The faked images – some showing the playboy PM beating the girls’ bottoms with a riding crop – are said to be the work of a local Banksy-style street artist called Beast.
Mundano Modifies Political Posters in Brazil
In another politically engaged Street Art take on graphic messaging in the public sphere, Brazilian Street Artist Mundano is re-styling posters for the Presidential elections currently taking place in Brazil.
Know Hope in Toronto Tonight
Street Artist Know Hope is currently in Toronto for tonight’s opening of his solo show “There Is Nothing Dear (There Is Too Much Dear)” at the Show and Tell Gallery. “I’m really excited about this show and the pieces in it. Toronto is also a really cool city,” says the artist.
Skewville charms the French
Or at least that’s what Adam says he did.
FAME Wrap Up Video
Italy was once again treated to some of the best worldwide large scale installations of work by Street Artists in one place for the FAME festival. Here is a summary of the scene.
Addict Galerie Presents: ” L’ART URBAIN …du mur a l’atelier…” A Group Show (Paris, France)
Vernissage Samedi 16 Octobre à partir de 18H
Opening Saturday October 16 from 18H
Addict Galerie
Exposition Collective du 16 Octobre au 4 Décembre Mardi Samedi 11 :00 – 19 :00
Group Show from October 16th to December 4th Tuesday Saturday 11 :00 – 19 :00
La rue, laboratoire dun nouveau mode dexpression
Un art est né dans la rue parce que ses auteurs ne se définissaient pas comme des artistes. Cétait là, la révolution. Des jeunes aux doigts errants, voulaient simplement rappeler leur existence en prenant à partie un paysage urbain, prison de briques et de pierres, souvent délabrée, qui servait de décor à leur vie. Depuis maintenant plus dun demi-siècle, lesthétique des cités sen est trouvée modifiée.
On a souvent dénoncé le spontanéisme immature de ces peintres clandestins qui nobéissaient en réalité quà un besoin instinctif dexpression visant à déconstruire un certain académisme des formes. Dabord terrain dexpérimentation de jeunes amateurs, la rue est devenue le lieu dexposition dartistes issus des meilleures écoles allant à la rencontre dun public, souvent absent des musées.
A rebours de lindividualisme traditionnel du créateur, ces artistes ont su développer générosité et sens du partage pour élaborer des projets collectifs. Ils ont également renouvelé les outils traditionnels de la peinture en explorant toutes les techniques et tous les types de supports. Certains dentre eux en revisitent laspect figuratif avec lironie dun langage métaphorique. Dautres sapproprient aussi le multimédia pour nous sensibiliser aux dangers du monde virtuel.
Lart urbain est désormais un art de vivre pour beaucoup de ses adeptes, artistes authentiques à linspiration variée qui entendent créer en toute légalité, sur des supports autorisés.
Surgit alors un paradoxe : comment ces innovateurs nomades, ayant élu la rue comme terrain dexpérimentation, habitués à y exposer des travaux destinés à disparaître, comment ces acteurs du provisoire peuvent-ils se laisser enfermer dans un musée ou une galerie ?
Une chose est sûre : en investissant « lintérieur », en renonçant à leur clandestinité, ces artistes ne perdent rien de leur authenticité. Ils revendiquent simplement une inspiration différente mais fidèle à leur démarche créatrice. Tous se promettent également de retourner sexprimer dans la rue. Cette tendance nest pas nouvelle. Le passage du mur et du wagon au support léger, mobile et collectionnable se produit déjà à New York dès la fin des années 70, avec Crash, Lady Pink !
Face à ces tentatives qui se mondialisent que pense le citadin de ces « uvres » quon lui met sous le nez ? Il demeure sceptique, parfois choqué, souvent dérouté. Institutions et critiques en ont tiré prétexte pour tenir à lécart ces fabricants de signes indéchiffrables, ravalés au rang de propagateurs dune sous culture de ghetto aux slogans parfois subversifs.
La presse, de son côté, a fait preuve dune étonnante absence de curiosité à légard de ce mouvement quand elle ne la pas fustigé allant jusquà le traiter « dart dégénéré ».
Les musées lont largement ignoré. Les collectionneurs, mal informés, ne pouvaient que se montrer frileux à son endroit.
Un tel contexte assigne à lart urbain une place singulière dans lhistoire et ne facilite pas sa reconnaissance comme mouvement artistique à part entière. Même si la situation évolue lentement, à ce jour en France, très peu dexpositions lui ont été consacrées. Elles ont notamment peu pris en compte la variété des techniques quil met en uvre, ni la richesse de son inspiration, passant même à côté de certains de ses grands acteurs.
Il nétait que temps de témoigner de limportance dun des élans créatifs les plus révolutionnaires du Vingtième siècle car inscrit dans une époque condamnée à lentassement humain dont il réinvente les formes dart pictural.
Pour rendre compte de son ampleur, Addict Galerie lui consacre deux expositions, la première débutera le 16 Octobre 2010. Ce panorama voudrait témoigner du foisonnement des talents qui lirradie. Seront entre autres rassemblées les uvres de plus de quarante artistes internationaux, des pionniers tels Gérard Zlotykamien, John Crash Matos, Doze Green, Lady Pink, John Fekner et Don Leicht, Jean Faucheur, Toxic jusquaux jeunes talents tels Imminent Disaster, Jazi, Alexandros Vasmoulakis, 36RECYCLAB, Mambo Partageront aussi ses murs Jaybo, Marco Pho Grassi, Victor Ash, Herakut, Andrew Mc Attee, Nick Walker, Kofie, Boris Hoppek, Thomas Fiebig, LATLAS, Mist, TRYONE, Smash 137, Eelus, Dtagno, 108
Ce projet unique en son genre suppose une subjectivité dans les choix dont Addict Galerie a conscience et quelle assume librement. Il sagit pour nous de révéler, loin des sentiers battus, la cohérence dun mode dexpression qui, à travers sa multiplicité, saffirme comme imaginatif, inspirant et novateur.
La scénographie proposée scande en deux temps le parcours de ce panorama sans en briser lunité même si la première étape comporte une dominante plus abstraite et la seconde plus figurative. Cette approche conforte au contraire une vision globale qui voudrait souligner la réussite du passage de cet art en galerie.
Par cette initiative hors norme, Addict Galerie souhaite rendre justice à lart urbain et laider à asseoir sa légitimité artistique.
Laetitia Hecht et René Bonnell
Pour toutes demandes Contactez la galerie : +33 (0)1 48 87 05 04 / info@addictgalerie.com
Information available upon request Contact the gallery: +33(0)1 48 87 05 04 / info@addictgalerie.com
ADDICT GALERIE
Laetitia Hecht
14/16 rue de Thorigny
75003 Paris – France.
T: +33(0)1 48 87 05 04
info@addictgalerie.com
www.addictgalerie.com
Galerie Bailly Contemporain Presents: Jef Aerosol “dans les yeux” (Paris, France)
Vous êtes cordialement invités au vernissage de l’exposition de Jef Aérosol “dans les yeux”, à la galerie Bailly Contemporain (entrée libre).
http://www.baillycontemporain.com/Bailly/accueil
Seront également présentés 3 tirages de la photographe Arièle Schweps
Lors du vernissage, Jef Aérosol signera “Risque de Rêves”, le petit livre consacré à son travail, dans la collection “Opus Délits” ( Critères éditions), dont ce sera la sortie officielle avant mise en librairie : http://www.opusdelits.com/lire/article_details.php?id=130
(on peut aussi le commander par internet : http://www.opusdelits.com/index2.php )
Stencils of the Week 09.25.10
As chosen by Samantha Longhi of Stencil History X
From Tehran, Iran, this is Icy. The piece is entitled, “Pray for Peace” (image courtesy Stencil History X)
Les Enfants Terrible did this hand painted paste-up (courtesy Stencil History X)
A butterfly catcher by TMX2 (courtesy Stencil History X)
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Stencil History X
See more Icy here
For mor TMX2 go here
Les Enfants Terribles (LET)
Galerie Ligne 13 Presents: Autoportraits Et Portraits Du Maitres (Paris, France)
A l’heure où l’individualisme prime sur le collectif, où le culte du moi peut nous faire perdre la tête, il était tout naturel de s’intéresser à l’autoportrait. Doit-on le qualifier d’exhibitionnisme, de jubilation narcissique ou traduit-il tout simplement un clin d’œil amusé de l’artiste sur son propre miroir… qui lui renvoie forcément l’image d’un autre.
L’autoportrait nous interpelle, nous fascine, son côté « people » séduit notre côté voyeur car la mise en scène choisie par l’artiste – le lieu, le moment, l’attitude – sont autant de petits secrets qu’il nous livre sur sa personnalité. Ainsi les oreilles de Jef Aérosol, le gros havane de Spliff Gâchette, les fusils de Konny Steding, les humeurs de Gregos, les grimaces de Mimi The Clown, Mr Lolo et ses roses, les appareils photo de Jana et Js ou encore les empreintes de Pixal Parazit sèment une multitude de petits indices sur la personnalité des artistes.
L’autoportrait en quelques mots. Le genre a vu le jour sous la Renaissance et on attribue le premier autoportrait à Titien. Ces autoportraits coïncidaient alors le plus souvent avec le nouveau statut social du peintre. L’artiste est représenté dans son atelier, ou entrain de peindre. Mais c’est au XVIIe que l’exercice acquière ses lettres de noblesse avec Rembrandt, Velasquez… Par la suite tous les grands peintres ont laissé au moins un autoportrait puis l’influence de la psychanalyse au XXè siècle a particulièrement aidé au renouveau du genre (Van Gogh, Picasso, Bacon…). Se représenter est bien une tendance naturelle de l’être humain et la génération Street Art n’échappe pas au genre. Qu’il soit une représentation réelle de sa propre image, ou simplement une suggestion l’artiste aime jouer avec son image.
L’exposition réunira une trentaine d’autoportraits, et présentera également quelques portraits d’artistes, maîtres ou figures incontournables de leur époque : Gustav Klimt, Salvator Dali, Picasso, Epsylon Point…
Wild Stylerz Gallery Presents: Butch & Pea “Summer Trains 2010” (Paris, France)
“SUMMER TRAINS” BY BUTCH & PEA
EXPOSITION DU 23 SEPTEMBRE AU 16 OCTOBRE 2010
Vernissage le 23 septembre à 18H
WILD STYLERZ GALLERY, 161 rue du Faubourg Saint Honoré 75008 PARIS
Stencils of the Week 09.18.10
We’re moving the Stencil Top 5 to Saturdays, hooray!
This one of a kind stencil by Penny called “Lexine” is a 7-layer hand cut piece on a steel bolt plate. (photo courtesy Stencil History X)
Image of Kngee © Luna Park courtesy of Stencil History X.
Very appropriate placement for this Ender piece in France, “Madone (Mariolle) à l’enfant”. (photo courtesy Stencil History X)
This one looks like Banksy and Blek mixed with HotRatBabes.com (photo © Wojofoto courtesy Stencil History X)
Here is an image of how Specter did his sidebust spot-jock unwanted collaboration with Faile, who told us Thursday night they thought it was funny and well done. See more about Specter’s latest project here on Huffington Post. (image courtesy Stencil History X)
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Stencils of The Week on BSA 09.13.10
This weeks top stencils as picked by Samantha Longhi of Stencil History X
Check out an interview with Boxi by Samantha Longhi here
Grafeeney. (Courtesy Stencil History X)
Galerie Itinerrance Presents: C215 Solo Show and Book Launch “Community Service” (Paris, FR.)
Galerie Itenerrance
C215
« Community Service »
Exhibition November, 12 to December, 25, 2010 at Galerie Itinerrance
Opening on Friday, November, 12 from 6 pm
A solo show:
C215 became in a short time an important phenomenon in street art. He is considered by his
peers as one of the most talented artists on the international scene. And his success goes
much further because he also collaborâtes with institutions such as the council of Vitry-sur-
Seine, his town, which supports him into his vision of the street. The stencils of C215, so
numerous in the streets of the world, of Vitry and Paris, are very trendy to a large audience.
Through a stunning technique, C215 realizes portraits and scenes with very intricated
stencils in a fine attention to the details. His extensive researches in the field of coulours
during this past year, brings now a new dimension to his work more and more powerful.
Today, this exhibition is an opportunity for C215 to return to the evolution of his
studio work and his reflections on the urban environment. These two dimensions
will be then highlighted on the two floors of the Gallery Itinerrance.
In October 2009, Critères Editions published a book in a little collection that became a real
success. After a few thousands of sold copies, they are prepared a more complete
monography in another collection named Urbanité.
The Community Service book gathers the testimonies of a dozen photographers in Europe
and the United States, as Romanywg (GBR), Luna Park (U.S.), Lois Stavsky (U.S.), Jaime Rojo (US) or Jessica
Stewart (IT).
A review : thousands of stencils painted on the walls of cities worldwide.
A tribute : in text and pictures, to the dedication and commitment of this street artist.
A thought:
Christian Guémy, also as doctor of art history, continues the discussion of Daniel Buren on
the link between the concept of public art and the in situ, with a new approach toward the
movement of street art, like the concept of placement or interaction with the environment.
He develops that further when he doesn’t hide his face neither his name, during day and
oftenly without authoriszation.
“When you paint on trains, public buildings or blank walls, I understand the desire to protect his identity, but this
is not my situation […] I try to paint what is beautiful and accomplished, which can be understood and
appreciated by all. ”
Interview given to Samantha Longhi for Graffiti Art Magazine # 8, October 2009
C215, Community Service
Paperback / 128 pages / 22 x 22 cm
Cover (previous page) by Jérémy Gibbs aka RomanyWG
Upcoming in January 2011 in bookstores
Launching Galerie Itinerrance on November, 12, 2010
7bis, rue René Goscinny⎟ 75013 Paris ⎟ FRANCE
00 33 1 53 79 16 62 ⎟ 00 33 6 58 05 56 01⎟ contact@itinerrance.fr
Wednesday – Saturday 2-7 pm ⎟M° Bibliothèque François Mitterrand
Galerie Itinerrance, specialized in street art is located in the 13th arrondissement since
2004. Close to the Bibliothèque Nationale and the Frigos, it is part of a growing urban
economy and culture. With its concrete walls and 6 meters high, exhibitions combining
traditional display & wallpaintings are not to be missed. Gallery Itinerrance is positioned in
the field of street and stencil art in particular revealing the work of artists internationally
settled but unvealed in France.
Galerie Itenerrance
Représented artists :
BTOY (SP) / C215 (FR) / JANA & JS (FR) / ORTICANOODLES (IT) / STEN & LEX (IT) /
LOGAN HICKS (US)
Head office
Medhi Ben Cheikh
00 33 6 19 98 06 33
mehdi@itinerrance.fr
Art director
Samantha Longhi
00 33 6 58 05 56 01
samantha@itinerrance.fr
Galerie Itinerrance Presents: M- City “Industrial Jungle” (Paris, France)
Galerie Itinerrance
M-CITY
« Industrial Jungle »
M-City (Gdansk, Poland – 1978)
M-City used to be a video game designer obsessed with sciences.
One day in the early 90s he has been caught by the street art.
He went to conquer the continents, with some stencils in his
pocket and a concept: the imagination is the only limit of
representation. By the way of pixel art, his work unfolds as
infinite landscapes, black and white, standing at the dawn of the
Industrial Revolution. With paintings ranging up to 85 meters
long, this young Polish man delights in gigantism. M-City’s
renown is now undeniable, both on the street that gallery. He is
proposing today to come and share his dream both wildly poetic
and mathematics for the first time in Paris.
Exhibition September, 24 to October, 30, 2010 at Galerie Itinerrance
Opening on Friday, September, 24 from 6 pm